Acouphènes et Hyperacousie
Dans un monde sonore environnant de plus en plus bruyant (mp3, téléphone, smartphone, concerts), ces troubles constituent une cause fréquente de consultation.
Il faut distinguer :
– Les acouphènes essentiels chez des patients sains, sans antécédent otologique, après une exposition sonore aigüe trop intense.
– Des acouphènes accompagnant une surdité, des vertiges, et d’autres symptômes comme la sensation d’oreille bouchée.
Un interrogatoire rigoureux à la recherche d’antécédents personnels et familiaux, un examen clinique et audiométrique, associés à une exploration radiologique (Scanner, IRM) s’attacheront à en déterminer l’origine (si possible) et surtout à éliminer les pathologies organiques qui se révéleraient par la survenue d’un acouphène.
Hyperacousie
Parallèlement ou séparément à la survenue d’acouphènes, peut se développer une intolérance au bruit (hyperacousie) rendant la vie au quotidien difficilement supportable.
La même recherche diagnostique que pour les acouphènes doit être conduite.
Au niveau thérapeutique, la tendance actuelle est à la prise en charge pluridisciplinaire (orl, sophrologie, neurologie, psychothérapie) parallèlement à une thérapeutique médicamenteuse souvent décevante.
Vertiges
Motif fréquent de consultation, ils méritent une consultation approfondie pour en déterminer l’origine (périphérique ou centrale)
L’imagerie : Scanner et surtout IRM cérébrale sont nécessaires pour compléter la pratique d’examen audio vestibulaires (AUDIO – VNG)
Différentes causes peuvent être ainsi retrouvées.
La plus fréquente est le vertige positionnel paroxystique bénin. Survenant brutalement le plus souvent au décours d’un effort ou d’une contrariété, il fera l’objet d’un traitement symptomatique, voire d’une manœuvre libératoire suivie éventuellement d’une rééducation vestibulaire afin de prévenir le risque de récidive.
Les troubles tensionnels de l’oreille interne (Hydrops, voire maladie de Ménière) ils feront l’objet d’une prise en charge thérapeutique prolongée et pluridisciplinaire.
Les vertiges aigüs peuvent également révéler l’existence d’une névrite vestibulaire ou infection virale du nerf vestibulaire dont la symptomatologie est en général plus spectaculaire (en particulier chez le sujet jeune), s’accompagnant de signes cliniques majorés. La guérison est complète mais souvent plus longue à obtenir.
La pratique du bilan radiologique permet d’éliminer des pathologies tumorales pouvant se révéler par la survenue d’un vertige aigu ou chronique.
Derniere modification : 03/01/2019